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Animalistes : promouvoir le véganisme, le choix de la cohérence
Par adminmas42 | Le 17/12/2017 | Dans Articles
« L'animalisme est un courant de l'éthique qui s'appuie sur les avancées de l'éthologie et qui défend les droits des animaux non-humains. Ce courant soutient que les animaux sont des êtres sensibles capables de souffrir, et par-là même dignes de considération morale de la part des êtres humains. L'animalisme conteste la confusion entre l'« agence » et la « patience » morales : ce n'est pas parce qu'un animal n'est pas agent moral, responsable de ses actes, qu'il n'a pas de droits, qu'il n'est pas patient moral et que les agents moraux sont dispensés de devoirs envers lui » [1]. En d'autres termes, c'est une dénomination assez large qui englobe à peu près toutes les personnes qui s'intéressent à la cause animale. Du simple intérêt pour les animaux au véganisme, principe de vie qui consiste à ne pas consommer ni exploiter des animaux [2], il y a un fossé assez large qui est souvent perçu comme extrême et parfois difficile à comprendre. C'est néanmoins pour nuire le moins possible aux autres êtres vivants, et par soucis de cohérence vis-à-vis de l'ensemble des animaux qu'il nous semble important de faire la promotion de ce dernier.
Récit de la journée de mobilisation contre les cirques avec animaux devant le cirque Bouglione
Par adminmas42 | Le 29/11/2017 | Dans Evènements
Il est peu probable que toutes les actions que nous mènerons conduiront à des articles aussi détaillés dans ce blog, mais il est certain que nous le ferons à chaque fois que ces actions pacifiques seront émaillées de violences physiques. Rien que pour le principe de dénoncer ces dernières comme quelque chose de fondamentalement inacceptable. Le but du MAS est de rejeter l'exploitation animale partout où elle se niche et de réclamer des progrès pour les animaux, et il le fera inlassablement, aussi longtemps qu'il le faudra. Néanmoins, constatant que l'exploitation animale conduit bien souvent leurs auteurs à des violences envers des personnes humaines, il est aussi de notre devoir de les dénoncer.
Reprenons par le début le récit des événements qui ont entaché cette journée. Tout d'abord, l'action de sensibilisation était déclarée en préfecture et devait se dérouler devant le cirque Bouglione l'après-midi du samedi 26 novembre 2017 à Saint-Étienne. La demande fut envoyée à la préfecture un mois et demi plus tôt. En l'absence de récépissé, la présidente de l'association a du recontacter la préfecture qui a assuré que tout était en ordre et que le document arriverait dans les temps. Ce ne fut pas le cas. C'est seulement peu de temps avant l'action proprement dite qu'une personne des Renseignements Généraux a recontacté la présidente du MAS pour lui lire la lettre du préfet de la Loire. L'action était autorisée sous réserve de ne pas gêner les entrées et la circulation. Cependant, contrairement aux années précédentes, nous devions nous tenir près d'un rond point à environ 300 ou 400 mètres du cirque. Non seulement c'est un bon moyen pour rendre l'action totalement inutile, mais en plus, il y a déjà largement de quoi s'indigner de ces méthodes administratives d'un autre âge.
Devenir végane, bien meilleur pour l'environnement que colporté
Par adminmas42 | Le 15/11/2017 | Dans Articles
- Accaparement de surfaces terrestres par l'élevage -
Lorsque l'on aborde le sujet de l'impact écologique de l'élevage, on pense la plupart du temps, soit aux gaz à effet de serre et au réchauffement climatique, soit à la forte consommation d'eau, soit aux déforestations [1]. Ces dernières sont liées à l'accaparement de surfaces terrestres associé à l'élevage, mais ce sujet est la plupart du temps mal connu. Pourtant, la production de protéines animales à partir de protéines végétales est un processus particulièrement inefficace et devrait nous mettre la puce à l'oreille. La FAO a estimé qu'il fallait en moyenne 7 kcal végétales pour produire 1 kcal animale, avec des ratios allant de 16:1 dans le cas des bovins à 3:1 dans le cas des volailles [2]. Pour produire de la viande il faut donc nécessairement beaucoup de végétaux. Ainsi, toujours d’après la FAO, les surfaces terrestres nécessaires à l'alimentation du bétail accaparent 30% des surfaces terrestres émergées non-recouvertes de glaces [1]. L’organisme indique qu'il s'agit de l’activité anthropique qui requière le plus de terres avec pour conséquences logiques, les déforestations ou les destructions / dénaturations d'autres milieux sauvages. Lorsque l'on sait que la destruction des habitats naturels est la première cause de la disparition des espèces, cela implique nécessairement que l'élevage tient un rôle prépondérant dans la sixième extinction de masse en cours [3]. L'élevage a donc clairement un impact écologique élevé en termes d'accaparement de surfaces terrestres, mais quels avantages écologiques peut-on attendre d'un potentiel scénario végane à ce sujet ?
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